Dans une période économique difficile avec des fermetures de sites industriels et des réorganisations perpétuelles, la FCE a pris ses responsabilités et signé un accord avec l’UFIP. Cet accord permet le maintien d’un socle commun minimum indispensable pour garantir une égalité de traitement pour les salariés des différentes entreprises de l’industrie pétrolière tout en permettant un « coup de pouce » pour les ouvriers et employés. Après de longues et âpres négociations, la CFDT a obtenu une augmentation des minima de 2%, l’extension de la sur-majoration conventionnelle au coefficient 200 (soit + 4% pour le K200 et + 4,1% pour le K185), l’augmentation de la RMAG (Ressource Minimale Annuelle Garantie) à 20 000 euros (+ 4,2%) soit 1667 euros brut par mois, le doublement de l’indemnité de départ à la retraite à 6 mois (3+3 mois) sous la forme d’une mesure transitoire pour 2 ans soumise à conditions (départ à la date de liquidation avec flexibilité de 3 mois et délai de prévenance de 6 mois). Dans un secteur contrasté avec des majors tels Esso, Total et des entreprises fragilisées comme LyondellBasell et Pétroplus, la FCE considère que cet accord fixe une base pour les accords d’entreprise à venir.

PARCOURS MILITANT, PARCOURS GAGNANT OU COMMENT LA FCE DÉCIDE D’ACCOMPAGNER LES MILITANTS ?
Double page / En CDF de décembre 2024, la Fédération Chimie Energie a dévoilé la démarche qu’elle porte déjà depuis un an : « Accompagner le militant dès son premier mandat jusqu’à la valorisation de son expérience pour construire un véritable parcours qui prendra en compte toutes ses expériences professionnelles et syndicales.